On reconnaît le philosophe à ce qu'il évite trois choses brillantes et bruyantes : la gloire, les princes et les femmes, ce qui ne veut pas dire qu'elles ne viennent pas à lui.
 Friedrich Nietzsche, Généalogie de la morale (1887). copier la citation

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Auteur Friedrich Nietzsche
Œuvre Généalogie de la morale
Thème femmes gloire philosophie
Date 1887
Langue Français
Référence
Note Traduit par Henri Albert
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/La_G%C3%A9n%C3%A9alogie_de_la_morale

Contexte

“Voyez cet autre encore, son langage est insinuant, il s'approche de nous de trop près, son haleine nous effleure — involontairement nous fermons la bouche, quoique ce soit par l'intermédiaire d'un livre qu'il nous parle : le timbre de son style nous donne l'explication que nous cherchions : — il n'a pas le temps, il n'a guère foi en lui-même, et s'il ne parle pas aujourd'hui, il ne parlera jamais. Mais un esprit qui est certain de lui-même parle doucement, il cherche l'obscurité, il se laisse attendre. On reconnaît le philosophe à ce qu'il évite trois choses brillantes et bruyantes : la gloire, les princes et les femmes, ce qui ne veut pas dire qu'elles ne viennent pas à lui. Il fuit la lumière trop vive : aussi fuit-il son temps et le «jour» qu'il répand. En cela, il est comme une ombre : plus le soleil s'abaisse, plus l'ombre grandit. Quant à son «humilité», il s'accommode aussi, comme il s'accommode de l'obscurité, d'une certaine dépendance et d'un certain effacement : bien plus, il craint le trouble de la foudre, il s'effraie de l'insécurité d'un arbre trop isolé et trop exposé, sur quoi tout mauvais temps décharge son humeur, toute mauvaise humeur sa tempête.” source

Explications et analyses

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