“ La vertu à cet égard est semblable à ces substances odorantes qui, étant broyées ou brûlées, exhalent un parfum plus suave ; car la prospérité découvre mieux les vices, et l'adversité les vertus. ”
Francis Bacon, Essais de morale et de politique (1597). copier la citation
Auteur | Francis Bacon |
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Œuvre | Essais de morale et de politique |
Thème | vice vertu adversité |
Date | 1597 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Antoine de La Salle |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Essais_de_morale_et_de_politique_(trad._L... |
Contexte
“On peut observer aussi, dans les ouvrages de peinture ou de broderie, qu'un sujet gai sur un fonds triste et obscur est plus agréable qu'un sujet triste sur un fonds gai et éclatant. Or, ce que nous disons du plaisir des yeux, il faut l'appliquer aux plaisirs du cœur. La vertu à cet égard est semblable à ces substances odorantes qui, étant broyées ou brûlées, exhalent un parfum plus suave ; car la prospérité découvre mieux les vices, et l'adversité les vertus.
↑ Rousseau, qui s'est occupé à résoudre cette question proposée par une académie : quelle est la vertu propre au héros ? a supposé aussi, ou plutôt prouvé que c'est la force d'âme : on peut dire de plus que cette force est la vertu même, en prenant ce mot dans toute l'étendue de sa signification, En effet, tout vice a pour principe la force d'inertie ou la paresse de l'âme : être vicieux, c'est se laisser aller à ses propres penchans ou aux passions d'autrui.” source
↑ Rousseau, qui s'est occupé à résoudre cette question proposée par une académie : quelle est la vertu propre au héros ? a supposé aussi, ou plutôt prouvé que c'est la force d'âme : on peut dire de plus que cette force est la vertu même, en prenant ce mot dans toute l'étendue de sa signification, En effet, tout vice a pour principe la force d'inertie ou la paresse de l'âme : être vicieux, c'est se laisser aller à ses propres penchans ou aux passions d'autrui.” source