C’est étonnant combien la richesse donne de vertus à un homme, ou, au moins, leur, sert de vernis et de lustre, et en fait ressortir le brillant, et, le coloris d’une façon dont on n’avait pas d’idée quand l’individu était plongé dans la froide et grise atmosphère de la pauvreté.
 William Makepeace Thackeray, Mémoires de Barry Lyndon (1844). copier la citation

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Auteur William Makepeace Thackeray
Œuvre Mémoires de Barry Lyndon
Thème pauvreté richesse
Date 1844
Langue Français
Référence
Note Traduit par Léon de Wailly
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/M%C3%A9moires_de_Barry_Lyndon_(Thackeray,...

Contexte

“Mais, à vrai dire, le lieu avait peu d’attraits pour moi après avoir goûté des plaisirs plus distingués et plus complets de la vie anglaise et continentale, et nous passâmes nos étés à Buxton, à Bath, à Harrogate, tandis que Hackton-Castle s’embellissait de l’élégante manière que j’ai déjà décrite, et la saison de Londres dans notre hôtel de Berkeley-square. C’est étonnant combien la richesse donne de vertus à un homme, ou, au moins, leur, sert de vernis et de lustre, et en fait ressortir le brillant, et, le coloris d’une façon dont on n’avait pas d’idée quand l’individu était plongé dans la froide et grise atmosphère de la pauvreté. Je vous assure que je ne fus pas longtemps à être un charmant garçon du premier ordre, à faire passablement de sensation dans les cafés de Pall-Mall, et ensuite dans les plus fameux clubs. Mon style, mes équipages et mes élégantes réceptions, étaient dans toutes les bouches, et décrits dans toutes les feuilles du matin.” source