“ LE DUC. — Ainsi, que ta bien-aimée soit plus jeune que toi-même, — ou ton affection ne saurait garder le pli. — Car les femmes sont comme les roses ; leur fleur de beauté — est à peine épanouie qu’elle s’étiole. ”
William Shakespeare, La Nuit des rois (1623). copier la citation
Auteur | William Shakespeare |
---|---|
Œuvre | La Nuit des rois |
Thème | beauté femmes |
Date | 1623 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par François-Victor Hugo Écrit entre 1601 et 1602 |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Le_soir_des_rois_ou_ce_que_vous_voudrez/T... |
Contexte
“— Car, page, nous avons beau nous vanter, — nos affections sont plus mobiles, plus instables, — plus vives, plus vacillantes, plus tôt égarées et usées — que celles des femmes.
VIOLA. Je le crois, monseigneur.
LE DUC. — Ainsi, que ta bien-aimée soit plus jeune que toi-même, — ou ton affection ne saurait garder le pli. — Car les femmes sont comme les roses ; leur fleur de beauté — est à peine épanouie qu’elle s’étiole. VIOLA. — Elles sont ainsi en effet. Hélas ! pourquoi faut-il qu’elles soient ainsi, — condamnées à dépérir alors même qu’elles atteignent la perfection?
Rentre Curio avec Feste .
LE DUC , à Feste. — Allons, l’ami, la chanson que nous avons eue hier soir !” source
VIOLA. Je le crois, monseigneur.
LE DUC. — Ainsi, que ta bien-aimée soit plus jeune que toi-même, — ou ton affection ne saurait garder le pli. — Car les femmes sont comme les roses ; leur fleur de beauté — est à peine épanouie qu’elle s’étiole. VIOLA. — Elles sont ainsi en effet. Hélas ! pourquoi faut-il qu’elles soient ainsi, — condamnées à dépérir alors même qu’elles atteignent la perfection?
Rentre Curio avec Feste .
LE DUC , à Feste. — Allons, l’ami, la chanson que nous avons eue hier soir !” source