Du sublime au ridicule il n’y a qu’un pas.
Et personne ne pense que le fait de reconnaître l’incommensurabilité de la grandeur avec la mesure du bien et du mal est l’aveu de sa nullité et de son infinie petitesse.
 Léon Tolstoï, Guerre et Paix (1869). copier la citation

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Auteur Léon Tolstoï
Œuvre Guerre et Paix
Thème petitesse grandeur
Date 1869
Langue Français
Référence
Note Traduit par J.-Wladimir Bienstock
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Guerre_et_Paix_(trad._Bienstock)

Contexte

“Et Napoléon qui s’enfuyait dans une belle pelisse en abandonnant et ses compagnons qui succombaient et des hommes que, selon son opinion, lui-même avait amenés là, trouve que c’est grand et son âme est tranquille. Du sublime (il voit en lui-même quelque chose de sublime) au ridicule il n’y a qu’un pas, dit-il. Et tout le monde depuis cinquante ans répète : Sublime ! Grand ! Napoléon le Grand ! Du sublime au ridicule il n’y a qu’un pas. Et personne ne pense que le fait de reconnaître l’incommensurabilité de la grandeur avec la mesure du bien et du mal est l’aveu de sa nullité et de son infinie petitesse. Pour nous, avec la mesure du bien et du mal que nous a donnée Christ, il n’y a rien d’incommensurable. Et il n’y a pas grandeur où il n’y a pas simplicité, bonté et vérité. XIX Qui, parmi les Russes, en lisant la description de la dernière période de la campagne de 1812, n’a pas éprouvé une sorte de dépit, de contrainte, de tristesse ?” source