“ Comment pourrai-je voir un être aussi noble abîmé par le malheur, sans éprouver la plus vive douleur ? Il est si doux et si sage à la fois ; son esprit est si cultivé ; et lorsqu’il parle, ses paroles, quoique choisies avec l’art le plus délicat, coulent avec une rapidité et une éloquence incomparables. ”
Mary Shelley, Frankenstein (1818). copier la citation
Auteur | Mary Shelley |
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Œuvre | Frankenstein |
Thème | éloquence malheur |
Date | 1818 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Jules Saladin |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Frankenstein,_ou_le_Prom%C3%A9th%C3%A9e_m... |
Contexte
“Je continuerai de temps en temps mon journal sur cet étranger, si j’ai quelque chose de nouveau à vous apprendre ».
13 août 17- « Mon affection pour mon hôte augmente de jour en jour. Il excite du moins mon admiration et ma pitié d’une manière étonnante. Comment pourrai-je voir un être aussi noble abîmé par le malheur, sans éprouver la plus vive douleur ? Il est si doux et si sage à la fois ; son esprit est si cultivé ; et lorsqu’il parle, ses paroles, quoique choisies avec l’art le plus délicat, coulent avec une rapidité et une éloquence incomparables.
» Il est maintenant très-bien rétabli, et il se tient continuellement sur le pont, pour épier sans doute le traîneau qui a précédé le sien. Cependant, quelque malheureux qu’il soit, il n’est pas si entièrement occupé de sa propre infortune, qu’il ne s’intéresse vivement aux occupations des autres.”
source