se peut-il qu'un homme si puissant, de si grande naissance, jouissant d'une telle fortune et d'une si haute considération, soit possédé d'un si indigne esprit ?
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Auteur William Shakespeare
Œuvre La Mégère apprivoisée
Thème imposture statut médiocrité
Date 1623
Langue Français
Référence Écrit entre 1590 et 1592
Note Traduit par François-Victor Hugo
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/La_Sauvage_apprivois%C3%A9e/Traduction_Hu...

Contexte

“Ne me demandez jamais quel costume je veux mettre ; car je n'ai pas plus de pourpoints que je n'ai de dos, pas plus de chausses que de jambes, pas plus de souliers que de pieds ; parfois même j'ai plus de pieds que de souliers, ou j'ai des souliers qui laissent voir mes orteils à travers l'empeigne.
Le Lord.
— Que le ciel délivre Votre Honneur de cette humeur fantasque ! — Oh ! se peut-il qu'un homme si puissant, de si grande naissance, — jouissant d'une telle fortune et d'une si haute considération, — soit possédé d'un si indigne esprit ?
SLY.
Quoi, vous voulez donc me rendre fou ! Est-ce que je ne suis pas Christophe Sly, fils du vieux Sly de Bartonheath(5), colporteur par naissance, faiseur de cartes par éducation, par mutation montreur d'ours, et présentement chaudronnier par état ?” source
Citation originale

Explications et analyses

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