“ Au lieu que le paresseux, l’homme qui diffère jusqu’au dernier moment, est ensuite forcé de se faire un chemin à travers des broussailles et des épines qui l’arrêtent à chaque pas. C’est ce qu’on peut observer aussi dans le gouvernement de la famille. Quand on met, dans tout, le soin et la diligence nécessaires, tout marche paisiblement, et coule de soi-même sans bruit et sans fracas ”
Francis Bacon, De la dignité et de l’accroissement des sciences (1605). copier la citation
Auteur | Francis Bacon |
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Œuvre | De la dignité et de l’accroissement des sciences |
Thème | soi gouvernement |
Date | 1605 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Antoine de La Salle |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/De_la_dignit%C3%A9_et_de_l%E2%80%99accroi... |
Contexte
“Car lorsqu’on fait ses préparatifs avec toute la diligence et tout le soin requis, on a l’avantage de ne point heurter son pied contre aucune pierre d’achoppement, et d’aplanir le chemin avant de se mettre en marche. Au lieu que le paresseux, l’homme qui diffère jusqu’au dernier moment, est ensuite forcé de se faire un chemin à travers des broussailles et des épines qui l’arrêtent à chaque pas. C’est ce qu’on peut observer aussi dans le gouvernement de la famille. Quand on met, dans tout, le soin et la diligence nécessaires, tout marche paisiblement, et coule de soi-même sans bruit et sans fracas ; sinon au premier grand besoin qui survient, il faut tout faire à-la-fois, les domestiques font un bruit terrible, et toute la maison retentit de ce fracas.
Parabole. 23. Celui qui, dans un jugement regarde au visage, ne fait pas bien et cet homme, pour une bouchée de pain, abandonnera la vérité.”
source