“ Un homme est tenu de remercier Dieu, comme nous le faisons tous les jours, de ce qu’il ne l’a pas fait femme, et la femme de ce qu’il l’a faite selon sa volonté. La femme de notre peuple est féconde, maternelle ”
George Eliot, Daniel Deronda (1876). copier la citation
Auteur | George Eliot |
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Œuvre | Daniel Deronda |
Thème | volonté femmes |
Date | 1876 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Ernest David |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Daniel_Deronda |
Contexte
“quant à l’envoi de Jacob à l’école, je ne suis ni pauvre, ni avide ; je n’en suis pas réduit à économiser six pence, ni même une demi-couronne. Ce qui est vrai, c’est que les femmes et les enfants aiment Mordecai ; votre bon sens peut vous le faire voir. Un homme est tenu de remercier Dieu, comme nous le faisons tous les jours, de ce qu’il ne l’a pas fait femme, et la femme de ce qu’il l’a faite selon sa volonté. La femme de notre peuple est féconde, maternelle ; son cœur est compatissant et tendre. Ses enfants sont vigoureux et sains, et je pense que vous avouerez que ceux d’Addy le sont ; elle n’est pas méchante, et elle a le cœur sensible. Vous nous excuserez donc, monsieur, de n’avoir pas tout d’abord été heureux de ce qui arrive.”
source