“ Les amateurs sont toujours insipides. Une lady ne doit pas se risquer à chanter en société, et l’on ne tient pas à l’entendre brailler en particulier. ”
George Eliot, Daniel Deronda (1876). copier la citation
Auteur | George Eliot |
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Œuvre | Daniel Deronda |
Thème | société |
Date | 1876 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Ernest David |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Daniel_Deronda |
Contexte
“— Comme vous voudrez, reprit Grandcourt qui repoussa son assiette, s’étendit dans sa chaise et la fixa de son regard de lézard, tout en jouant avec les oreilles du microscopique épagneul couché sur sa jambe. (Elle avait pris les chiens en grippe parce qu’ils le caressaient.) Puis il ajouta de son ton languissant :
— Je ne vois pas pourquoi une lady chanterait. Les amateurs sont toujours insipides. Une lady ne doit pas se risquer à chanter en société, et l’on ne tient pas à l’entendre brailler en particulier.
— J’aime la franchise, c’est le plus grand charme chez un mari, dit Gwendolen avec un petit mouvement de la tête et sans lever les yeux de dessus une crevette placée sur son assiette, la préférant de beaucoup au regard de son mari.”
source