par-dessus tout, il se plaisait à courir ainsi dans la pénombre odorante des nuits d'été, alors que la forêt murmure dans son sommeil, et que ce qu'elle dit est clair comme une parole articulée. À cette heure, plus profond, plus mystérieux, plus proche aussi, résonnait l'Appel, — la Voix qui incessamment l'attirait, du fond même de la nature.
 Jack London, L’Appel de la forêt (1903). copier la citation

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Auteur Jack London
Œuvre L’Appel de la forêt
Thème nature mystère forêt
Date 1903
Langue Français
Référence
Note Traduit par Raymonde de Galard
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Appel_de_la_for%C3%AAt/Texte_en...

Contexte

“Obéissant à l'appel entendu de lui seul, il bondissait sur ses pieds et filait droit devant soi, pendant des heures, sous les voûtes fraîches de la forêt, au fond du lit desséché des torrents, dans les grands espaces découverts et fleuris. Mais, par-dessus tout, il se plaisait à courir ainsi dans la pénombre odorante des nuits d'été, alors que la forêt murmure dans son sommeil, et que ce qu'elle dit est clair comme une parole articulée. À cette heure, plus profond, plus mystérieux, plus proche aussi, résonnait l'Appel, — la Voix qui incessamment l'attirait, du fond même de la nature.
Une nuit, il fut réveillé tout à coup en sursaut : alerte, les yeux brillants, les narines frémissantes, le poil hérissé en vagues… L'Appel se faisait entendre, et tout près cette fois. Jamais il ne l'avait distingué si clair et si net.” source
Citation originale

Explications et analyses

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