“ L'on parle d'une noble race de chevaux qui, quand ils sont échauffés et surmenés, s'ouvrent eux-mêmes, par instinct, une veine avec les dents pour se faciliter la respiration. Je me trouve souvent dans le même cas : je voudrais m'ouvrir une veine qui me procurât la liberté éternelle. ”
Johann Wolfgang von Goethe, Les Souffrances du jeune Werther (1774). copier la citation
Auteur | Johann Wolfgang von Goethe |
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Œuvre | Les Souffrances du jeune Werther |
Thème | suicide liberté douleur |
Date | 1774 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Pierre Leroux |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Werther |
Contexte
“Je voudrais que quelqu'un s'avisât de me vexer, pour pouvoir lui passer mon épée au travers du corps ! Si je voyais du sang, je serais plus tranquille. Ah ! j'ai déjà cent fois saisi un couteau pour faire cesser l'oppression de mon cœur. L'on parle d'une noble race de chevaux qui, quand ils sont échauffés et surmenés, s'ouvrent eux-mêmes, par instinct, une veine avec les dents pour se faciliter la respiration. Je me trouve souvent dans le même cas : je voudrais m'ouvrir une veine qui me procurât la liberté éternelle.
24 mars J'ai offert ma démission à la cour ; j'espère qu'elle sera acceptée. Vous me pardonnerez si je ne vous ai pas préalablement demandé votre permission. Il fallait que je partisse, et je sais d'avance tout ce que vous auriez pu dire pour me persuader de rester.” source
24 mars J'ai offert ma démission à la cour ; j'espère qu'elle sera acceptée. Vous me pardonnerez si je ne vous ai pas préalablement demandé votre permission. Il fallait que je partisse, et je sais d'avance tout ce que vous auriez pu dire pour me persuader de rester.” source