“ Tous les lieux que visite le regard des cieux sont pour le sage autant de ports et d'heureux havres : apprends de la nécessité à raisonner ainsi. Il n'est point de vertu comme la nécessité ! ”
William Shakespeare, Richard II (1595). copier la citation
Auteur | William Shakespeare |
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Œuvre | Richard II |
Thème | sagesse nécessité |
Date | 1595 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par François-Victor Hugo |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Richard_II/Traduction_Hugo |
Contexte
“— Il faut que je fasse le long apprentissage — des routes de l'étranger ; et à la fin, — devenu libre, de quoi pourrai-je me vanter, — sinon d'avoir été le journalier de la douleur ?
JEAN DE GAND.
— Tous les lieux que visite le regard des cieux — sont pour le sage autant de ports et d'heureux havres : — apprends de la nécessité à raisonner ainsi. — Il n'est point de vertu comme la nécessité ! — Pense, non que le roi t'a banni, — mais que tu as banni le roi. Le malheur s'appesantit d'autant plus — qu'il s'aperçoit qu'on le supporte faiblement. — Va, figure-toi que je t'ai envoyé en quête de la gloire, — et non que le roi t'a exilé ; ou suppose — qu'une peste dévorante plane dans notre atmosphère, — et que tu fuis vers un climat plus pur.” source
JEAN DE GAND.
— Tous les lieux que visite le regard des cieux — sont pour le sage autant de ports et d'heureux havres : — apprends de la nécessité à raisonner ainsi. — Il n'est point de vertu comme la nécessité ! — Pense, non que le roi t'a banni, — mais que tu as banni le roi. Le malheur s'appesantit d'autant plus — qu'il s'aperçoit qu'on le supporte faiblement. — Va, figure-toi que je t'ai envoyé en quête de la gloire, — et non que le roi t'a exilé ; ou suppose — qu'une peste dévorante plane dans notre atmosphère, — et que tu fuis vers un climat plus pur.” source