“ personne ne peut avoir du caractère des femmes une plus haute idée que celle que j'en ai ; je crois que la nature les a traitées si généreusement, qu'elles n'ont jamais besoin de faire usage seulement de la moitié de ses dons. ”
Jane Austen, L'Abbaye de Northanger (1817). copier la citation
Auteur | Jane Austen |
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Œuvre | L'Abbaye de Northanger |
Thème | talent femmes |
Date | 1817 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Mme de Ferrières |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Abbaye_de_Northanger/Texte_enti... |
Contexte
“— Miss Morland, j'ai une très-haute idée de la solidité du caractère de toutes les femmes et particulièrement de celles en la société desquelles j'ai l'honneur de me trouver.
— Ce n'est pas avec ironie qu'il faut dire cela.
— Miss Morland, personne ne peut avoir du caractère des femmes une plus haute idée que celle que j'en ai ; je crois que la nature les a traitées si généreusement, qu'elles n'ont jamais besoin de faire usage seulement de la moitié de ses dons.
— Nous n'aurons rien de mieux aujourd'hui de lui, ma chère Miss Morland, il n'est pas dans son moment de raison. Malgré toutes les plaisanteries qu'il vient de faire à nos dépens, je vous assure qu'il est incapable de jamais se permettre de dire sérieusement quelque chose de mal sur aucune femme, de même qu'il ne me dira jamais rien qui puisse troubler notre amitié.” source
— Ce n'est pas avec ironie qu'il faut dire cela.
— Miss Morland, personne ne peut avoir du caractère des femmes une plus haute idée que celle que j'en ai ; je crois que la nature les a traitées si généreusement, qu'elles n'ont jamais besoin de faire usage seulement de la moitié de ses dons.
— Nous n'aurons rien de mieux aujourd'hui de lui, ma chère Miss Morland, il n'est pas dans son moment de raison. Malgré toutes les plaisanteries qu'il vient de faire à nos dépens, je vous assure qu'il est incapable de jamais se permettre de dire sérieusement quelque chose de mal sur aucune femme, de même qu'il ne me dira jamais rien qui puisse troubler notre amitié.” source