“ Tantôt elle pensait que la vie pourrait encore être heureuse, elle sentait avec quelles souffrances elle l'aimait et le haïssait et combien son cœur battait précipitamment. ”
Léon Tolstoï, Anna Karénine (1877). copier la citation
Auteur | Léon Tolstoï |
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Œuvre | Anna Karénine |
Thème | amour haine souffrance |
Date | 1877 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par J.-Wladimir Bienstock |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Anna_Kar%C3%A9nine_(trad._Bienstock) |
Contexte
“Assise sur le divan en étoile, en attendant le train, elle regardait avec dégoût ceux qui entraient et sortaient, elle s'imaginait comment elle arriverait à la gare, lui écrirait un billet, et réfléchissait à ce qu'elle lui écrirait. Tantôt elle se le représentait se plaignant à sa mère (sans comprendre ses souffrances) de sa situation ; ou elle s'imaginait comment elle entrerait dans la chambre et ce qu'elle lui dirait. Tantôt elle pensait que la vie pourrait encore être heureuse, elle sentait avec quelles souffrances elle l'aimait et le haïssait et combien son cœur battait précipitamment.
XXXI La sonnette retentit. Des jeunes gens quelconques, laids, effrontés, marchaient d'un pas pressé tout en observant l'effet qu'ils produisaient. Pierre, en livrée et guêtré, traversa la salle l'air stupide et s'approcha d'Anna pour l'accompagner jusqu'au wagon.” source
XXXI La sonnette retentit. Des jeunes gens quelconques, laids, effrontés, marchaient d'un pas pressé tout en observant l'effet qu'ils produisaient. Pierre, en livrée et guêtré, traversa la salle l'air stupide et s'approcha d'Anna pour l'accompagner jusqu'au wagon.” source