“ À quoi bon vivre, si ce n'est pas pour nous rendre la vie plus facile, les uns aux autres ? ”
George Eliot, Middlemarch (1872). copier la citation
Auteur | George Eliot |
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Œuvre | Middlemarch |
Thème | vie solidarité difficultés |
Date | 1872 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Middlemarch |
Contexte
“Deux jours plus tard elle l'avait à dîner, au manoir, avec son oncle et les Chettam, et quand le dessert, auquel personne ne touchait, fut sur la table, quand les domestiques eurent quitté la salle et que M. Brooke s'assoupit pour commencer sa sieste, elle reprit le sujet avec une certaine vivacité :
— M. Lydgate comprendrait que, si ses amis entendaient énoncer une calomnie sur son compte, leur désir dût être, avant tout, de le justifier. À quoi bon vivre, si ce n'est pas pour nous rendre la vie plus facile, les uns aux autres ? Je ne puis être indifférente aux peines d'un homme qui m'a conseillée dans ma peine et soignée dans ma maladie.
Il n'y avait pas dans le ton et dans les manières de Dorothée moins d'énergie qu'il n'y en avait déjà trois ans auparavant, lorsqu'elle présidait encore la table de son oncle, et depuis lors son expérience lui avait donné plus de droits d'exprimer une opinion arrêtée.” source
— M. Lydgate comprendrait que, si ses amis entendaient énoncer une calomnie sur son compte, leur désir dût être, avant tout, de le justifier. À quoi bon vivre, si ce n'est pas pour nous rendre la vie plus facile, les uns aux autres ? Je ne puis être indifférente aux peines d'un homme qui m'a conseillée dans ma peine et soignée dans ma maladie.
Il n'y avait pas dans le ton et dans les manières de Dorothée moins d'énergie qu'il n'y en avait déjà trois ans auparavant, lorsqu'elle présidait encore la table de son oncle, et depuis lors son expérience lui avait donné plus de droits d'exprimer une opinion arrêtée.” source
Citation originale