“ Rien n'est plus pénible pour le cœur de l'homme, que le calme glacial qui succède aux sentimens divers soulevés par une suite rapide d'événemens, et la certitude qui enlève en même temps l'espérance et la crainte. ”
Mary Shelley, Frankenstein (1818). copier la citation
Auteur | Mary Shelley |
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Œuvre | Frankenstein |
Thème | calme espoir certitude |
Date | 1818 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Jules Saladin |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Frankenstein,_ou_le_Prom%C3%A9th%C3%A9e_m... |
Contexte
“Aimable cousine ! telles étaient vos pensées, douces comme vos yeux et votre voix. mais moi… j'étais un malheureux dont la douleur, en ce moment, était au-dessus de toute imagination.
CHAPITRE VIII. Rien n'est plus pénible pour le cœur de l'homme, que le calme glacial qui succède aux sentimens divers soulevés par une suite rapide d'événemens, et la certitude qui enlève en même temps l'espérance et la crainte. Justine n'était plus ! Et moi je vivais ! Le sang circulait librement dans mes veines ; mais mon cœur était oppressé par le désespoir et le remords, dont rien ne pouvait me délivrer. Le sommeil fuyait de mes yeux, j'errais comme un mauvais génie, certain d'avoir causé d'horribles malheurs, et convaincu que j'en préparais de plus horribles encore.” source
CHAPITRE VIII. Rien n'est plus pénible pour le cœur de l'homme, que le calme glacial qui succède aux sentimens divers soulevés par une suite rapide d'événemens, et la certitude qui enlève en même temps l'espérance et la crainte. Justine n'était plus ! Et moi je vivais ! Le sang circulait librement dans mes veines ; mais mon cœur était oppressé par le désespoir et le remords, dont rien ne pouvait me délivrer. Le sommeil fuyait de mes yeux, j'errais comme un mauvais génie, certain d'avoir causé d'horribles malheurs, et convaincu que j'en préparais de plus horribles encore.” source