“ Apprenez de moi, sinon par mes préceptes, du moins par mon exemple, combien la science est dangereuse. Soyez-en certain : l'homme qui croit que sa ville natale est le monde, est plus heureux que celui qui aspire à s'élever plus qu'il ne peut prétendre. ”
Mary Shelley, Frankenstein (1818). copier la citation
Auteur | Mary Shelley |
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Œuvre | Frankenstein |
Thème | science connaissance bonheur |
Date | 1818 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Jules Saladin |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Frankenstein,_ou_le_Prom%C3%A9th%C3%A9e_m... |
Contexte
“Mon ami, je vois, à votre impatience, à l'étonnement et à l'espoir qu'expriment vos yeux, que vous vous attendez à ce que je vous instruise du secret de ma découverte ; cela ne se peut : écoutez patiemment la fin de mon histoire, et vous verrez facilement pourquoi je me renferme dans le silence. Imprévoyant et ardent comme je l'étais alors, je ne vous conduirai pas à votre perte et à un malheur infaillible. Apprenez de moi, sinon par mes préceptes, du moins par mon exemple, combien la science est dangereuse. Soyez-en certain : l'homme qui croit que sa ville natale est le monde, est plus heureux que celui qui aspire à s'élever plus qu'il ne peut prétendre.
Maître d'un pouvoir si étonnant, j'hésitai long-temps sur l'usage que j'en ferais. J'avais, il est vrai, la faculté d'animer ; mais il restait encore un ouvrage d'une difficulté et d'une peine inconcevables, c'était de préparer un corps destiné à recevoir la vie, avec toutes ses combinaisons de fibres, de muscles et de veines.” source
Maître d'un pouvoir si étonnant, j'hésitai long-temps sur l'usage que j'en ferais. J'avais, il est vrai, la faculté d'animer ; mais il restait encore un ouvrage d'une difficulté et d'une peine inconcevables, c'était de préparer un corps destiné à recevoir la vie, avec toutes ses combinaisons de fibres, de muscles et de veines.” source