“ Il n’est pas nécessaire pour l’homme de gagner sa vie à la sueur de son front, si toutefois il ne transpire plus aisément que je ne fais. Certain jeune homme de ma connaissance, qui a hérité de quelques acres de terre, m’a confié que selon lui il vivrait comme je fis, s’il en avait les moyens. Je ne voudrais à aucun prix voir quiconque adopter ma façon de vivre ”
Henry David Thoreau, Walden ou la Vie dans les bois (1854). copier la citation
Auteur | Henry David Thoreau |
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Œuvre | Walden ou la Vie dans les bois |
Thème | connaissance vie |
Date | 1854 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Louis Fabulet |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Walden_ou_la_vie_dans_les_bois/Fabulet/Te... |
Contexte
“En un mot je suis convaincu, et par la foi et par l’expérience, que s’entretenir ici-bas n’est point une peine, mais un passe-temps, si nous voulons vivre avec simplicité et sagesse ; de même que les occupations des nations plus simples sont encore les sports de celles qui sont plus artificielles. Il n’est pas nécessaire pour l’homme de gagner sa vie à la sueur de son front, si toutefois il ne transpire plus aisément que je ne fais.
Certain jeune homme de ma connaissance, qui a hérité de quelques acres de terre, m’a confié que selon lui il vivrait comme je fis, s’il en avait les moyens. Je ne voudrais à aucun prix voir quiconque adopter ma façon de vivre ; car, outre que je peux en avoir trouvé pour moi-même une autre avant qu’il ait pour de bon appris celle-ci, je désire qu’il se puisse être de par le monde autant de gens différents que possible ; mais ce que je voudrais voir, c’est chacun attentif à découvrir et suivre sa propre voie, et non pas à la place celle de son père ou celle de sa mère ou celle de son voisin.”
source