“ Si vous êtes un voyant, vous ne rencontrez pas un homme que vous ne découvriez derrière lui tout ce qu’il possède, oui, et beaucoup qu’il feint de ne pas posséder, jusqu’à sa batterie de cuisine et tout le rebut qu’il met de côté sans le vouloir brûler, à quoi il semble attelé et poussant de l’avant comme il peut. ”
Henry David Thoreau, Walden ou la Vie dans les bois (1854). copier la citation
Auteur | Henry David Thoreau |
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Œuvre | Walden ou la Vie dans les bois |
Thème | cuisine feindre |
Date | 1854 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Louis Fabulet |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Walden_ou_la_vie_dans_les_bois/Fabulet/Te... |
Contexte
“Le rat musqué se coupera de la dent jusqu’à la troisième patte pour être libre. Guère étonnant que l’homme ait perdu son élasticité. Que souvent il lui arrive d’être au point mort ! « Monsieur, si vous permettez, qu’entendez-vous par le point mort ? » Si vous êtes un voyant, vous ne rencontrez pas un homme que vous ne découvriez derrière lui tout ce qu’il possède, oui, et beaucoup qu’il feint de ne pas posséder, jusqu’à sa batterie de cuisine et tout le rebut qu’il met de côté sans le vouloir brûler, à quoi il semble attelé et poussant de l’avant comme il peut. Je crois au point mort celui qui ayant franchi un nœud de bois ou une porte cochère ne se peut faire suivre de son traîneau de mobilier. Je ne laisse pas de me sentir touché de compassion quand j’entends un homme bien troussé, bien campé, libre en apparence, tout sanglé, tout botté, parler de son”
source