Lorsque la société étoit dans son enfance, et que les loix n’existoient point encore, si un homme en insultoit un autre, par quelques mauvais propos, l’offensé pouvoit se venger de l’agresseur par un bon coup de poing sur l’oreille
 Benjamin Franklin, Vie de Benjamin Franklin (1791). copier la citation

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Auteur Benjamin Franklin
Œuvre Vie de Benjamin Franklin
Thème société enfance
Date 1791
Langue Français
Référence
Note Traduit par Jean-Henri Castéra
Lien web https://www.atramenta.net/lire/vie-de-benjamin-franklin-ecrite-par-lui-m...

Contexte

“cependant je n’ai pu en trouver aucun qui ne soit une violation du droit sacré de la liberté de la presse. Mais, je crois en avoir découvert un, qui, au lieu de diminuer la liberté générale, doit l’augmenter ; c’est de rendre au peuple une sorte de liberté, dont nos loix l’ont privé, la liberté du bâton. Lorsque la société étoit dans son enfance, et que les loix n’existoient point encore, si un homme en insultoit un autre, par quelques mauvais propos, l’offensé pouvoit se venger de l’agresseur par un bon coup de poing sur l’oreille ; et en cas de récidive, il lui donnoit une volée de coups de bâton. Cela n’étoit contraire à aucune loi. Mais à présent ce droit est interdit. Ceux qui en usent sont punis comme des perturbateurs, tandis que le droit de calomnier est encore dans toute sa force, parce que les loix, qu’on a faites contre lui, sont rendues inutiles par la liberté de la presse.” source