“ Le stoïcisme ne se préoccupe pas des limites de la vie humaine, parce que l’homme n’est pas indépendant du monde, vivant éternel et unique ; et il n’a pas à rendre compte de la vie, puisque la vie, pour lui, c’est l’absolu. ”
Marc Aurèle, Pensées pour moi-même (vers 170-180). copier la citation
Auteur | Marc Aurèle |
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Œuvre | Pensées pour moi-même |
Thème | limites vie |
Date | vers 170-180 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Auguste Couat |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Pens%C3%A9es_de_Marc-Aur%C3%A8le_(Couat)/... |
Contexte
“Mais ce dernier a une espérance ultérieure. Le Stoïcien accepte la vie et la quitte avec la même sérénité. Mais pourquoi est-elle ? Il ne s’en préoccupe pas. — [« Nous sommes nés pour l’action en commun » (II, 1) . — Le stoïcisme ne se préoccupe pas des limites de la vie humaine, parce que l’homme n’est pas indépendant du monde, vivant éternel et unique ; et il n’a pas à rendre compte de la vie, puisque la vie, pour lui, c’est l’absolu.] ↑ [Conjecture de Reiske.] ↑ Dans le monde des phénomènes gouverné par une Providence, où tout est toujours la même chose et où la vie de l’homme, phénomène comme les autres, ne compte pour rien, à quoi servent la raison, la sagesse, le bien, sinon à se montrer ?”
source