“ il écoute le génie qui habite en lui-même et qui préserve l’homme de la souillure du plaisir, de la blessure des douleurs, du contact de toute insolence, du sentiment de toute méchanceté ”
Marc Aurèle, Pensées pour moi-même (vers 170-180). copier la citation
Auteur | Marc Aurèle |
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Œuvre | Pensées pour moi-même |
Thème | écoute méchanceté |
Date | vers 170-180 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Auguste Couat |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Pens%C3%A9es_de_Marc-Aur%C3%A8le_(Couat)/... |
Contexte
“mensongères de la volupté, de la jalousie, de l’envie, du soupçon et de tout ce dont on rougirait de dire qu’on y pensait. Un homme d’un tel caractère, qui s’applique sans délai à être vertueux, est comme un prêtre et un ministre des Dieux ; il écoute le génie qui habite en lui-même et qui préserve l’homme de la souillure du plaisir, de la blessure des douleurs, du contact de toute insolence, du sentiment de toute méchanceté ; qui fait de lui l’athlète de la lutte la plus glorieuse, celle dont l’objet est d’être invulnérable aux passions, parce qu’il s’est profondément imbu de justice et que de toute son âme il accueille tout ce qui lui arrive et toute part qui lui est faite.”
source