Prends garde de traiter ceux que tu juges indignes du nom d’hommes comme des hommes qui ne s’en jugent pas indignes traitent d’autres hommes qu’ils n’en jugent pas indignes.
 Marc Aurèle, Pensées pour moi-même (vers 170-180). copier la citation

ajouter
Auteur Marc Aurèle
Œuvre Pensées pour moi-même
Thème nom
Date vers 170-180
Langue Français
Référence
Note Traduit par Auguste Couat
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Pens%C3%A9es_de_Marc-Aur%C3%A8le_(Couat)/...

Contexte

“peut-être conviendrait-il maintenant d’observer qu’il y avait pourtant des cas où l’on admettait οὐσία , et où ὕλη ne pouvait passer.]
↑ [Couat : « par l’imagination. » — Cf. les derniers mots de la pensée V, 26.] ↑ [C’est-à-dire : Prends garde de traiter ceux que tu juges indignes du nom d’hommes comme des hommes qui ne s’en jugent pas indignes traitent d’autres hommes qu’ils n’en jugent pas indignes. « L’homme ne traite pas l’homme comme son semblable ; tâche de voir ton semblable même en celui qui se met hors de l’humanité. » À la vérité, nous avons dû non seulement traduire, mais interpréter le texte, qui eût été beaucoup plus clair si, au lieu de τοὺς ἀνθρώπους, τοὺς ἀπανθρώπους et οί ἄνθρωποι , Marc-Aurèle avait écrit τοὺς λεγομένους ἀπανθρώπους ou ἀνθρώπους et οί λεγόμενοι ἄνθρωποι.” source