“ De même l’homme retranché de la société d’un seul homme est retranché de la société entière. Mais c’est un autre qui coupe la branche, tandis que l’homme se sépare lui-même de son prochain par haine et par aversion ; il ne voit pas qu’il s’est en même temps mis en dehors de toute la cité. ”
Marc Aurèle, Pensées pour moi-même (vers 170-180). copier la citation
Auteur | Marc Aurèle |
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Œuvre | Pensées pour moi-même |
Thème | haine société |
Date | vers 170-180 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Auguste Couat |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Pens%C3%A9es_de_Marc-Aur%C3%A8le_(Couat)/... |
Contexte
“7 Comme il tombe clairement sous le sens qu’il n’y a pas de règle de conduite plus propre à la pratique de la philosophie que celle que tu suis maintenant !
8 Une branche détachée de la branche à laquelle elle adhérait est forcément détachée de l’arbre entier. De même l’homme retranché de la société d’un seul homme est retranché de la société entière. Mais c’est un autre qui coupe la branche, tandis que l’homme se sépare lui-même de son prochain par haine et par aversion ; il ne voit pas qu’il s’est en même temps mis en dehors de toute la cité. Toutefois, Zeus, qui a formé la société, nous a accordé un privilège : nous avons le pouvoir de nous réunir à nouveau à celui à qui nous adhérions et de rentrer dans le tout pour le compléter. Mais si cette division est trop fréquente, le retour et la réintégration dans l’unité sont difficiles.”
source