Le ciel est sous nos pieds tout autant que sur nos têtes.
 Henry David Thoreau, Walden ou la Vie dans les bois (1854). copier la citation

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Auteur Henry David Thoreau
Œuvre Walden ou la Vie dans les bois
Thème nature paradis
Date 1854
Langue Français
Référence
Note Traduit par Louis Fabulet
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Walden_ou_la_vie_dans_les_bois/Fabulet/Te...

Contexte

“Les pieds sur la plaine couverte de neige, comme dans un pâturage au milieu des montagnes, je me fais jour d'abord à travers la couche de neige, puis une couche de glace, et ouvre là en bas une fenêtre, où, en m'agenouillant pour boire, je plonge les yeux dans le tranquille salon des poissons, pénétré d'une lumière qu'on dirait tamisée par une fenêtre de verre dépoli, avec son brillant plancher sablé tout comme en été ; là règne une continue et impassible sérénité rappelant le ciel d'ambre du crépuscule, qui correspond au tempérament froid et égal des habitants. Le ciel est sous nos pieds tout autant que sur nos têtes.
De bonne heure le matin, quand tout est croquant de givre, des hommes s'en viennent munis de dévidoirs de pêche et d'un léger déjeuner, puis laissent se dérouler leurs fines lignes à travers le champ de neige pour prendre brocheton et perche ; des hommes étranges, qui instinctivement suivent d'autres modes, se fient à d'autres autorités, que leurs concitoyens, et par leurs allées et venues cousent ensemble les communes en des parties où autrement elles se trouveraient coupées.” source
Citation originale

Explications et analyses

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