“ quand le destin la lui prend à l’improviste, il ne ressemble pas à l’acteur tragique qui n’a pas encore achevé de jouer son drame jusqu’au bout. Rien en lui n’est servile ni affecté ; il n’est ni attaché à rien ni violemment séparé de rien ; il n’a à répondre de rien, à se cacher de rien. ”
Marc Aurèle, Pensées pour moi-même (vers 170-180). copier la citation
Auteur | Marc Aurèle |
---|---|
Œuvre | Pensées pour moi-même |
Thème | destin acteurs |
Date | vers 170-180 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Auguste Couat |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Pens%C3%A9es_de_Marc-Aur%C3%A8le_(Couat)/... |
Contexte
“de s’égarer en des pensées étrangères à l’être raisonnable et sociable [33] .
8 Dans la pensée de l’homme qui s’est mortifié et purifié, il n’y a rien de gangrené, rien de souillé, rien qui suppure en dessous. Sa vie n’est jamais incomplète : quand le destin la lui prend à l’improviste, il ne ressemble pas à l’acteur tragique qui n’a pas encore achevé de jouer son drame jusqu’au bout. Rien en lui n’est servile ni affecté ; il n’est ni attaché à rien ni violemment séparé de rien ; il n’a à répondre de rien, à se cacher de rien.
9 Cultive en toi la faculté de juger [34] . C’est le point essentiel, si tu ne veux plus que le principe qui te dirige admette un jugement [35] en désaccord avec la nature et avec la constitution de l’être raisonnable.”
source