La nature ne prête jamais — le moindre scrupule de ses perfections, — sans exiger pour elle-même, l’usurière déesse, — toutes les gloires d’un créancier, — remerciements et intérêts.
 William Shakespeare, Mesure pour mesure (1623). copier la citation

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Auteur William Shakespeare
Œuvre Mesure pour mesure
Thème perfection nature
Date 1623
Langue Français
Référence
Note Traduit par François-Victor Hugo Écrit entre 1603 et 1604
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Mesure_pour_mesure/Traduction_Hugo,_1872

Contexte

“— nous ne les allumons pas pour elles-mêmes : de même, si nos vertus — ne rayonnent pas hors de nous, autant vaut — que nous ne les ayons pas. Les esprits n’ont la touche du beau — que pour produire le beau. La nature ne prête jamais — le moindre scrupule de ses perfections, — sans exiger pour elle-même, l’usurière déesse, — toutes les gloires d’un créancier, — remerciements et intérêts. Mais j’adresse mes paroles — à un homme qui est par lui-même capable de me suppléer... Tiens ! Angelo, — pendant notre absence, sois pleinement comme nous-même. Qu’à Vienne la mort et la clémence — respirent sur tes lèvres et dans ton cœur.” source