“ Je ne pourrai jamais croire — à ces vieilles fables, à ces contes de fée. — Les amoureux et les fous ont des cerveaux bouillants, — des fantaisies visionnaires qui perçoivent — ce que la froide raison ne pourra jamais comprendre. — Le fou, l’amoureux et le poète — sont tous faits d’imagination. ”
William Shakespeare, Le Songe d'une nuit d'été (1601). copier la citation
Auteur | William Shakespeare |
---|---|
Œuvre | Le Songe d'une nuit d'été |
Thème | imagination cerveau |
Date | 1601 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduitpar François-Victor Hugo Écrit entre 1590 et 1597 |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Songe_d%E2%80%99une_nuit_d%E2%80%99%C3... |
Contexte
“Scène VII [Athènes. Le palais de Thésée.]
Entrent Thésée, Hippolyte, Philostrate, Seigneurs , suite.
HIPPOLYTE — C’est bien étrange, mon Thésée, ce que racontent ces amants.
THÉSÉE — Plus étrange que vrai. Je ne pourrai jamais croire — à ces vieilles fables, à ces contes de fée. — Les amoureux et les fous ont des cerveaux bouillants, — des fantaisies visionnaires qui perçoivent — ce que la froide raison ne pourra jamais comprendre. — Le fou, l’amoureux et le poète — sont tous faits d’imagination. — L’un voit plus de démons que le vaste enfer n’en peut contenir, — c’est le fou ; l’amoureux, tout aussi frénétique, — voit la beauté d’Hélène sur un front égyptien ; — le regard du poëte, animé d’un beau délire,” source
Entrent Thésée, Hippolyte, Philostrate, Seigneurs , suite.
HIPPOLYTE — C’est bien étrange, mon Thésée, ce que racontent ces amants.
THÉSÉE — Plus étrange que vrai. Je ne pourrai jamais croire — à ces vieilles fables, à ces contes de fée. — Les amoureux et les fous ont des cerveaux bouillants, — des fantaisies visionnaires qui perçoivent — ce que la froide raison ne pourra jamais comprendre. — Le fou, l’amoureux et le poète — sont tous faits d’imagination. — L’un voit plus de démons que le vaste enfer n’en peut contenir, — c’est le fou ; l’amoureux, tout aussi frénétique, — voit la beauté d’Hélène sur un front égyptien ; — le regard du poëte, animé d’un beau délire,” source