L’œil de l’homme n’a jamais ouï, l’oreille de l’homme n’a jamais vu rien de pareil ; la main de l’homme ne serait pas capable de goûter, sa langue de concevoir, son cœur de rapporter ce qu’était mon rêve.
 William Shakespeare, Le Songe d'une nuit d'été (1601). copier la citation

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Auteur William Shakespeare
Œuvre Le Songe d'une nuit d'été
Thème cœur oreilles
Date 1601
Langue Français
Référence
Note Traduitpar François-Victor Hugo Écrit entre 1590 et 1597
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Songe_d%E2%80%99une_nuit_d%E2%80%99%C3...

Contexte

“Il me semblait que j’étais, nul homme au monde ne pourrait me dire quoi. Il me semblait que j’étais... et il me semblait que j’avais... Il faudrait être un fou à marotte pour essayer de dire ce qu’il me semblait que j’avais. L’œil de l’homme n’a jamais ouï, l’oreille de l’homme n’a jamais vu rien de pareil ; la main de l’homme ne serait pas capable de goûter, sa langue de concevoir, son cœur de rapporter ce qu’était mon rêve. Je ferai composer par Pierre Lecoing une ballade sur ce songe : elle s’appellera le Rêve de Bottom, parce que ce rêve-là est sans nom ; et je la chanterai à la fin de la pièce, devant le duc. Et peut-être même, pour lui donner plus de grâce, la chanterai-je après la mort.
source