“ la nature perverse n’y produit rien que d’énorme et de monstrueux ”
John Milton, Le Paradis perdu (1667). copier la citation
Auteur | John Milton |
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Œuvre | Le Paradis perdu |
Thème | nature |
Date | 1667 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par François-René de Chateaubriand |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Paradis_perdu |
Contexte
“elles retrouvaient toujours d’épouvantables ténèbres, les ombres de la mort, que Dieu forma dans sa colère, au jour qu’il créa les maux inséparables du crime. Elles ne voyaient que des lieux où la vie expire, et où la mort seule est vivante : la nature perverse n’y produit rien que d’énorme et de monstrueux ; tout en est horrible, inexprimable, et pire encore que tout ce que les fables ont feint, ou que la crainte s’est jamais figuré de Gorgones, d’Hydres et de Chimères dévorantes. »
Je ne parle point de ce que le traducteur prête ici au texte ;”
source