Il est évident que les terres d’un pays ne peuvent jamais parvenir à un état d’amélioration et de culture complète, avant que le prix de chaque produit que l’industrie humaine se propose d’y faire croître ne soit d’abord monté assez haut pour payer la dépense d’une amélioration et d’une culture complètes.
 Adam Smith, La Richesse des nations (1776). copier la citation

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Auteur Adam Smith
Œuvre La Richesse des nations
Thème amélioration culture
Date 1776
Langue Français
Référence Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations
Note Traduit par Germain Garnier et Adolphe Blanqui
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Recherches_sur_la_nature_et_les_causes_de...

Contexte

“Quoique le laitage soit à un prix plus élevé dans la majeure partie de l’Angleterre, cependant cette nature d’emploi de la terre ne de la terre ne passe pas pour avoir une supériorité d’avantages sur la culture du blé ou l’engrais du bétail, qui sont les deux principaux objets de l’agriculture ; donc cette nature d’emploi ne peut pas même avoir encore l’égalité d’avantages dans la majeure partie de l’Écosse. Il est évident que les terres d’un pays ne peuvent jamais parvenir à un état d’amélioration et de culture complète, avant que le prix de chaque produit que l’industrie humaine se propose d’y faire croître ne soit d’abord monté assez haut pour payer la dépense d’une amélioration et d’une culture complètes. Pour que les choses en soient là, il faut que le prix de chaque produit particulier suffise à payer d’abord la rente d’une bonne terre à blé, qui est celle qui règle la rente de la plupart des autres terres cultivées, et à payer en second lieu le travail et la dépense du fermier, aussi bien qu’ils se payent communément sur une bonne terre à blé, ou bien, en autres termes, à lui rendre, avec les profits ordinaires, le capital qu’il y emploie.” source