“ En effet, la perversité ne saurait à la fois se connaître elle-même et la vertu, mais la vertu, dans son développement naturel, finira par se connaître elle-même et connaître le vice. Ainsi donc, selon moi, c’est à l’homme vertueux et non au méchant qu’il appartient de devenir habile. ”
Platon, La République. copier la citation
Auteur | Platon |
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Œuvre | La République |
Thème | vice développement |
Date | |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Victor Cousin |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/La_R%C3%A9publique_(trad._Cousin) |
Contexte
“Mais comme il a plus souvent commerce avec les méchans qu’avec les gens de bien, il passe plutôt pour éclairé que pour ignorant à ses propres yeux et à ceux des autres.
Rien de plus vrai.
Ce n’est donc pas dans cet homme, mais dans l’autre, qu’il faut chercher le bon et habile juge. En effet, la perversité ne saurait à la fois se connaître elle-même et la vertu, mais la vertu, dans son développement naturel, finira par se connaître elle-même et connaître le vice. Ainsi donc, selon moi, c’est à l’homme vertueux et non au méchant qu’il appartient de devenir habile.
Je pense comme toi.
Ainsi tu établiras dans l’État une médecine et une judicature, telles que nous l’entendons, à l’usage de ceux de nos citoyens qui seront bien constitués de corps et d’ame ; et quant aux autres, on laissera mourir ceux dont le corps est mal constitué, et on mettra à mort ceux dont l’ame est naturellement méchante et incorrigible.”
source