“ Sur ma parole, je considère les gens sensés qui s’extasient si fort devant des fous de cette espèce comme ne valant pas mieux que la marotte même de ces fous. ”
William Shakespeare, La Nuit des rois (1623). copier la citation
Auteur | William Shakespeare |
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Œuvre | La Nuit des rois |
Thème | parole |
Date | 1623 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par François-Victor Hugo Écrit entre 1601 et 1602 |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Le_soir_des_rois_ou_ce_que_vous_voudrez/T... |
Contexte
“je l’ai vu écraser l’autre jour par un méchant fou qui n’a pas plus de cervelle qu’un caillou. Voyez donc, il est déjà tout décontenancé ; dès que vous ne riez plus et que vous ne lui fournissez plus matière, il est bâillonné. Sur ma parole, je considère les gens sensés qui s’extasient si fort devant des fous de cette espèce comme ne valant pas mieux que la marotte même de ces fous. OLIVIA. Oh ! vous avez la maladie de l’amour-propre, Malvolio, et vous avez le goût d’un appétit dérangé. Quand on est généreux, sans remords et de franche nature, on prend pour des flèches à moineau ce que vous tenez pour des boulets de canon.”
source