L’âme souffrante, non-seulement les accepte parce qu’elle en reconnaît la justice, mais elle les désire parce qu’elle sait qu’elle guérira par elles, et que, dans la douleur passagère, elle pressent une joie qui ne passera jamais.
 Dante Alighieri, La Divine Comédie (1320). copier la citation

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Auteur Dante Alighieri
Œuvre La Divine Comédie
Thème justice douleur
Date 1320
Langue Français
Référence
Note Traduit par Félicité de La Mennais
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/La_Divine_Com%C3%A9die_(Lamennais_1863)

Contexte

“Les violents mouvements de l’âme se sont apaisés. Les peines matérielles y ressemblent à celles de l’enfer, et l’impression en est toute différente. Elles éveillent une tendre pitié, au lieu de la terreur et d’une âpre angoisse. L’âme souffrante, non-seulement les accepte parce qu’elle en reconnaît la justice, mais elle les désire parce qu’elle sait qu’elle guérira par elles, et que, dans la douleur passagère, elle pressent une joie qui ne passera jamais. De là je ne sais quoi de tranquille, de calme, de mélancolique et de serein. Otez de la vie présente l’incertitude, le doute, la crainte, laissez-y seulement avec ses misères l’espérance qui les adoucit, et une pleine foi d’atteindre le but que l’espérance nous montre, ce sera le Purgatoire tel que Dante le peint.” source