“ il n’est pas homme à se laisser conduire même par son intérêt, particulièrement s’il se doutait que le vôtre pût y gagner aussi. ”
George Eliot, Daniel Deronda (1876). copier la citation
Auteur | George Eliot |
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Œuvre | Daniel Deronda |
Thème | intérêt |
Date | 1876 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Ernest David |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Daniel_Deronda |
Contexte
“— Eh bien, dit-il à Lush, vous me ferez savoir le tour que prendront les événements, si ce mariage devient probable ou s’il arrive autre chose qui rende ses besoins d’argent plus pressants. Ce que je propose vaudrait mieux pour lui que d’hypothéquer Ryelands.
— C’est vrai, répondit Lush, mais il ne faut pas le presser ; il n’est pas homme à se laisser conduire même par son intérêt, particulièrement s’il se doutait que le vôtre pût y gagner aussi. Je lui suis attaché, et cela se conçoit ; voici quinze ans que je ne l’ai pas quitté. Il me remplacerait difficilement. Il a un caractère tout particulier : c’est M. Henleigh Grandcourt. Cependant je lui suis dévoué, car j’ai été comme un tuteur pour lui depuis sa vingtième année.”
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