On voit assez de retours de fortune qui nous forcent à croire que notre gain est le résultat de la perte d’un autre ; c’est un des vilains aspects de la vie. On devrait le réduire autant que possible et ne pas s’amuser à l’exagérer.
 George Eliot, Daniel Deronda (1876). copier la citation

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Auteur George Eliot
Œuvre Daniel Deronda
Thème perte vie
Date 1876
Langue Français
Référence
Note Traduit par Ernest David
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Daniel_Deronda

Contexte

“— Je crois qu’il serait préférable que les hommes ne jouassent pas ; c’est un goût abrutissant qui dégénère en maladie. En outre, je suis révolté de voir quelques-uns ramasser un tas d’argent et s’épanouir de joie, pendant que d’autres enragent de perdre. On voit assez de retours de fortune qui nous forcent à croire que notre gain est le résultat de la perte d’un autre ; c’est un des vilains aspects de la vie. On devrait le réduire autant que possible et ne pas s’amuser à l’exagérer. — Il s’était échauffé en parlant et sa voix était montée jusqu’à l’indignation. — Mais vous admettrez bien qu’il y a des choses que nous ne pouvons empêcher, dit Gwendolen avec des larmes dans la voix, car la réponse n’avait pas été telle qu’elle l’espérait.” source