“ Si j’étais un homme, je ne pourrais aimer personne après vous avoir connue. Je ne comprends pas seulement comment il a pu se soumettre au désir de sa mère, vous oublier et vous rendre malheureuse. ”
Léon Tolstoï, Anna Karénine (1877). copier la citation
Auteur | Léon Tolstoï |
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Œuvre | Anna Karénine |
Thème | désir mères |
Date | 1877 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par J.-Wladimir Bienstock |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Anna_Kar%C3%A9nine_(trad._Bienstock) |
Contexte
“Maintenant il n’habite pas loin de nous, je le vois de temps en temps. Vous ne pensiez pas que j’avais un roman, moi aussi ? dit-elle, et son joli visage brilla de cette flamme qui jadis, Kitty le sentait, avait dû l’éclairer.
— Comment ne l’aurais-je pas pensé ? Si j’étais un homme, je ne pourrais aimer personne après vous avoir connue. Je ne comprends pas seulement comment il a pu se soumettre au désir de sa mère, vous oublier et vous rendre malheureuse. Il n’avait pas de cœur.
— Oh non ! c’est un homme très brave, et moi je ne suis pas malheureuse ; au contraire, je suis très heureuse. Eh bien, alors, nous ne chantons plus aujourd’hui ? ajouta-t-elle en se dirigeant vers la maison.
” source
— Comment ne l’aurais-je pas pensé ? Si j’étais un homme, je ne pourrais aimer personne après vous avoir connue. Je ne comprends pas seulement comment il a pu se soumettre au désir de sa mère, vous oublier et vous rendre malheureuse. Il n’avait pas de cœur.
— Oh non ! c’est un homme très brave, et moi je ne suis pas malheureuse ; au contraire, je suis très heureuse. Eh bien, alors, nous ne chantons plus aujourd’hui ? ajouta-t-elle en se dirigeant vers la maison.
” source