il n’attend rien de l’homme, ne demande aucun sacrifice ; il n’est pas un Seigneur qui nous commande d’obéir à sa loi. On le sert en étant soi-même le plus qu’on peut, en augmentant l’aptitude de son corps à affecter d’autres corps et à être affecté par eux, en connaissant par leurs causes le plus de choses possible.
 Baruch Spinoza, Éthique (1677). copier la citation

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Auteur Baruch Spinoza
Œuvre Éthique
Thème sacrifice soi
Date 1677
Langue Français
Référence
Note Traduit par Charles Appuhn
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89thique_(Appuhn,_1913)

Contexte

“— Spinoza achève de justifier sa façon de concevoir Dieu en expliquant les erreurs commises par d’autres à ce sujet. Son Dieu est sans passion, étant sans imperfection ; il est libre et ne poursuit aucune fin ; il n’attend rien de l’homme, ne demande aucun sacrifice ; il n’est pas un Seigneur qui nous commande d’obéir à sa loi. On le sert en étant soi-même le plus qu’on peut, en augmentant l’aptitude de son corps à affecter d’autres corps et à être affecté par eux, en connaissant par leurs causes le plus de choses possible. Dans ce Dieu qui ne veut pas qu’on tremble devant lui, ni qu’on s’étonne de ses œuvres, j’ai peine à reconnaître un « Jéhovah » même très amélioré, comme le fait dans un article récemment paru (Revue de Métaphysique et de Morale, mars 1908)” source