“ les faits ne peuvent se déduire les uns des autres ; nous les subissons sans les comprendre, et l’expérience peut bien engendrer une prudence machinale, mais non conduire à la connaissance. Il y a cependant une certaine vérité du fait que la réflexion permet d’apercevoir, et il y a par conséquent une voie ouverte à l’homme désireux de s’affranchir ”
Baruch Spinoza, Éthique (1677). copier la citation
Auteur | Baruch Spinoza |
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Œuvre | Éthique |
Thème | réflexion prudence |
Date | 1677 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Charles Appuhn |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89thique_(Appuhn,_1913) |
Contexte
“cette détermination présente en enveloppe d’autres à l’infini ; d’où cette conséquence que le fait est inintelligible et que les rapports de succession des faits (ce que Spinoza appelle l’ordre commun de la Nature) ne sont point directement objet de science ; les faits ne peuvent se déduire les uns des autres ; nous les subissons sans les comprendre, et l’expérience peut bien engendrer une prudence machinale, mais non conduire à la connaissance. Il y a cependant une certaine vérité du fait que la réflexion permet d’apercevoir, et il y a par conséquent une voie ouverte à l’homme désireux de s’affranchir :
1° La production du fait (de conscience) ne peut pas s’expliquer par la considération des modes de l’étendue, il est une idée très inadéquate à la vérité, c’est-à-dire très incomplète. Spinoza eût souscrit à ce que dit Leibnitz dans la Monadologie”
source