“ Il y a dans le monde beaucoup de petites Beth timides et tranquilles qui ont l'air de ne tenir aucune place, qui restent dans l'ombre jusqu'à ce qu'on ait besoin d'elles, et qui vivent si gaiement pour les autres, que personne ne voit leurs sacrifices. On les reconnaîtrait bien vite le jour où elles disparaîtraient, laissant derrière elles la tristesse et le vide ! ”
Louisa May Alcott, Les Quatre Filles du docteur March (1868). copier la citation
Auteur | Louisa May Alcott |
---|---|
Œuvre | Les Quatre Filles du docteur March |
Thème | sacrifice timidité |
Date | 1868 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par P.-J. Stahl |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Quatre_Filles_du_docteur_Marsch/Texte... |
Contexte
“Elle chantait en travaillant, comme une petite alouette, n'était jamais fatiguée pour jouer quelque chose à sa mère ou à ses sœurs, et se disait tous les jours :
«Je suis sûre que, si je suis sage, j'arriverai à bien jouer du piano.»
Il y a dans le monde beaucoup de petites Beth timides et tranquilles qui ont l'air de ne tenir aucune place, qui restent dans l'ombre jusqu'à ce qu'on ait besoin d'elles, et qui vivent si gaiement pour les autres, que personne ne voit leurs sacrifices. On les reconnaîtrait bien vite le jour où elles disparaîtraient, laissant derrière elles la tristesse et le vide !
Si on avait demandé à Amy quel était le plus grand ennui de sa vie, elle aurait immédiatement répondu : «Mon nez !»
Une légende s'était faite à ce propos dans la famille. Jo avait laissé tomber sa sœur quand elle était toute petite, et Amy affirmait toujours que c'était cette chute qui avait abîmé son nez, Il n'était cependant ni gros, ni rouge, ce pauvre nez, mais seulement un peu, un tout petit peu plat du bout.” source
«Je suis sûre que, si je suis sage, j'arriverai à bien jouer du piano.»
Il y a dans le monde beaucoup de petites Beth timides et tranquilles qui ont l'air de ne tenir aucune place, qui restent dans l'ombre jusqu'à ce qu'on ait besoin d'elles, et qui vivent si gaiement pour les autres, que personne ne voit leurs sacrifices. On les reconnaîtrait bien vite le jour où elles disparaîtraient, laissant derrière elles la tristesse et le vide !
Si on avait demandé à Amy quel était le plus grand ennui de sa vie, elle aurait immédiatement répondu : «Mon nez !»
Une légende s'était faite à ce propos dans la famille. Jo avait laissé tomber sa sœur quand elle était toute petite, et Amy affirmait toujours que c'était cette chute qui avait abîmé son nez, Il n'était cependant ni gros, ni rouge, ce pauvre nez, mais seulement un peu, un tout petit peu plat du bout.” source