De tous les prodiges dont j'ai jamais ouï parler, le plus étrange pour moi, c'est que les hommes aient peur, voyant que la mort est une fin nécessaire qui doit venir quand elle doit venir.
 William Shakespeare, Jules César (1623). copier la citation

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Auteur William Shakespeare
Œuvre Jules César
Thème peur mort
Date 1623
Langue Français
Référence
Note Traduit par François-Victor Hugo Écrit en 1599
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Jules_C%C3%A9sar_(Shakespeare)/Traduction...

Contexte

“— Quand les mendiants meurent, il n'apparaît pas de comètes ; — mais les cieux eux-mêmes éclairent la mort des princes.
César.
— Les lâches meurent bien des fois avant leur mort ; — les vaillants ne sentent qu'une fois la mort. — De tous les prodiges dont j'ai jamais ouï parler, — le plus étrange pour moi, c'est que les hommes aient peur, — voyant que la mort est une fin nécessaire — qui doit venir quand elle doit venir.
Le serviteur rentre.
César.
Que disent les augures ?
LE SERVITEUR.
— Ils voudraient que vous ne sortissiez pas aujourd'hui ; — en enlevant les entrailles d'une victime, — ils n'ont pu trouver le cœur de l'animal.” source
Citation originale

Explications et analyses

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