“ l y a toujours après la mort de quelqu'un comme une stupéfaction qui se dégage, tant il est difficile de comprendre cette survenue du néant et de se résigner à y croire. ”
Gustave Flaubert, Madame Bovary (1856). copier la citation
Auteur | Gustave Flaubert |
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Œuvre | Madame Bovary |
Thème | mort néant |
Date | 1856 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Madame_Bovary/Texte_entier |
Contexte
“Et Emma se mit à rire, d'un rire atroce, frénétique, désespéré, croyant voir la face hideuse du misérable, qui se dressait dans les ténèbres éternelles comme un épouvantement.
Il souffla bien fort ce jour-là Et le jupon court s'envola !
Une convulsion la rabattit sur le matelas. Tous s'approchèrent. Elle n'existait plus.
IX Il y a toujours après la mort de quelqu'un comme une stupéfaction qui se dégage, tant il est difficile de comprendre cette survenue du néant et de se résigner à y croire. Mais, quand il s'aperçut pourtant de son immobilité, Charles se jeta sur elle en criant :
— Adieu ! Adieu !
Homais et Canivet l'entraînèrent hors de la chambre.
— Modérez-vous !
” source
Il souffla bien fort ce jour-là Et le jupon court s'envola !
Une convulsion la rabattit sur le matelas. Tous s'approchèrent. Elle n'existait plus.
IX Il y a toujours après la mort de quelqu'un comme une stupéfaction qui se dégage, tant il est difficile de comprendre cette survenue du néant et de se résigner à y croire. Mais, quand il s'aperçut pourtant de son immobilité, Charles se jeta sur elle en criant :
— Adieu ! Adieu !
Homais et Canivet l'entraînèrent hors de la chambre.
— Modérez-vous !
” source