“ vous pourrez me dire s'il vaut mieux n'avoir jamais eu un bien, que de le perdre quand on l'a possédé. ”
Charles Dickens, L'Ami commun (1865). copier la citation
Auteur | Charles Dickens |
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Œuvre | L'Ami commun |
Thème | possession douleur perte |
Date | 1865 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Henriette Loreau |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Ami_commun |
Contexte
“— Et après ? continua le vieillard.
— Oh ! vous savez marraine. Après, nous monterons dans le carrosse, et nous irons voir Lizzie. Cela me fait penser que j'ai une question sérieuse à vous faire. Vous êtes très-savante, puisque ce sont les fées qui vous ont instruite, aussi savante qu'il est possible de l'être, et vous pourrez me dire s'il vaut mieux n'avoir jamais eu un bien, que de le perdre quand on l'a possédé.
— Expliquez-vous, enfant ?
— Je veux dire qu'avant de connaître Lizzie je me sentais bien moins seule, bien moins abandonnée que depuis son départ.» En disant ces mots la pauvre créature avait les yeux pleins de larmes.” source
— Oh ! vous savez marraine. Après, nous monterons dans le carrosse, et nous irons voir Lizzie. Cela me fait penser que j'ai une question sérieuse à vous faire. Vous êtes très-savante, puisque ce sont les fées qui vous ont instruite, aussi savante qu'il est possible de l'être, et vous pourrez me dire s'il vaut mieux n'avoir jamais eu un bien, que de le perdre quand on l'a possédé.
— Expliquez-vous, enfant ?
— Je veux dire qu'avant de connaître Lizzie je me sentais bien moins seule, bien moins abandonnée que depuis son départ.» En disant ces mots la pauvre créature avait les yeux pleins de larmes.” source
Citation originale