La conscience, mon cher, est un de ces bâtons que chacun prend pour battre son voisin, et dont il ne se sert jamais pour lui.
 Honoré de Balzac, Illusions perdues (1843). copier la citation

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Auteur Honoré de Balzac
Œuvre Illusions perdues
Thème conscience hypocrisie
Date 1843
Langue Français
Référence
Note
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Illusions_perdues

Contexte

“Lousteau ne laissa pas à Lucien le temps de finir son raisonnement.
— Mais, de quel pays êtes-vous donc, mon cher enfant ? ce droguiste n'est pas un homme, c'est un coffre-fort donné par l'amour.
— Mais votre conscience ?
— La conscience, mon cher, est un de ces bâtons que chacun prend pour battre son voisin, et dont il ne se sert jamais pour lui. Ah ! çà, à qui diable en avez-vous ? Le hasard fait pour vous en un jour un miracle que j'ai attendu pendant deux ans, et vous vous amusez à en discuter les moyens ? Comment ! vous qui me paraissez avoir de l'esprit, qui arriverez à l'indépendance d'idées que doivent avoir les aventuriers intellectuels dans le monde où nous sommes, vous barbotez dans des scrupules de religieuse qui s'accuse d'avoir mangé son œuf avec concupiscence ?…” source

Explications et analyses

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