“ Il y eut un temps long et pénible, où j'éloignai de moi le souvenir de ce que j'avais repoussé quand j'ignorais ce que cela valait. Mais depuis, mon devoir n'a plus été incompatible avec ce souvenir, et je lui ai donné une place dans mon cœur. ”
Charles Dickens, Les Grandes Espérances (1861). copier la citation
Auteur | Charles Dickens |
---|---|
Œuvre | Les Grandes Espérances |
Thème | cœur souvenir valeur |
Date | 1861 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Charles Bernard-Derosne |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Grandes_Esp%C3%A9rances |
Contexte
“— Et vous êtes heureux, j'en suis sûre.
— Je travaille beaucoup pour avoir de quoi vivre. Donc, je suis heureux.
— J'ai souvent pensé à vous, dit Estelle.
— Vraiment ?
— Tout dernièrement, très-souvent. Il y eut un temps long et pénible, où j'éloignai de moi le souvenir de ce que j'avais repoussé quand j'ignorais ce que cela valait. Mais depuis, mon devoir n'a plus été incompatible avec ce souvenir, et je lui ai donné une place dans mon cœur.
— Vous avez toujours eu votre place dans mon cœur,» dis-je.
Et nous gardâmes encore le silence, jusqu'au moment où elle reprit : «J'étais loin de penser que je prendrais congé de vous en quittant cet endroit ; je suis bien aise de le faire.” source
— Je travaille beaucoup pour avoir de quoi vivre. Donc, je suis heureux.
— J'ai souvent pensé à vous, dit Estelle.
— Vraiment ?
— Tout dernièrement, très-souvent. Il y eut un temps long et pénible, où j'éloignai de moi le souvenir de ce que j'avais repoussé quand j'ignorais ce que cela valait. Mais depuis, mon devoir n'a plus été incompatible avec ce souvenir, et je lui ai donné une place dans mon cœur.
— Vous avez toujours eu votre place dans mon cœur,» dis-je.
Et nous gardâmes encore le silence, jusqu'au moment où elle reprit : «J'étais loin de penser que je prendrais congé de vous en quittant cet endroit ; je suis bien aise de le faire.” source