Votre corps, si jeune et si frais, se pourrira, comme tant d'autres.
 Johann Wolfgang von Goethe, Faust (1808). copier la citation

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Auteur Johann Wolfgang von Goethe
Œuvre Faust
Thème jeunesse vieillissement pourriture
Date 1808
Langue Français
Référence
Note Traduit par Gérard de Nerval
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Faust_(Goethe,_trad._Nerval,_1877)

Contexte

“plaignez mon malheur, passants, Mes espérances sont trompées : Des sorcières qu'on voit céans, Il n'en est que deux de poudrées.
JEUNE SORCIÈRE.
Poudre et robes, c'est ce qu'il faut Aux vieilles qui craignent la vue ; Pour moi, sur mon bouc je suis nue, Car mon corps n'a point de défaut.
MATRONE.
Ah ! vous serez bientôt des nôtres, Ma chère, je le parîrais ; Votre corps, si jeune et si frais, Se pourrira, comme tant d'autres.
MAÎTRE DE CHAPELLE.
Nez de mouches et becs d'oiseaux, Ne me cachez pas la nature ; Grenouilles, grillons et crapauds, Tenez-vous au moins en mesure.
GIROUETTE, tournée d'un côté.
Bonne compagnie en ces lieux : Hommes, femmes, sont tous, je pense, Gens de la plus belle espérance ; Que peut-on désirer de mieux ?” source

Explications et analyses

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