“ Il est des choses réellement nécessaires à la vie dans certains milieux, les plus impuissants et les plus malades, qui dans d'autres sont uniquement de luxe, dans d'autres encore, totalement inconnues. ”
Henry David Thoreau, Walden ou la Vie dans les bois (1854). copier la citation
Auteur | Henry David Thoreau |
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Œuvre | Walden ou la Vie dans les bois |
Thème | nécessité luxe |
Date | 1854 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Louis Fabulet |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Walden_ou_la_vie_dans_les_bois/Fabulet/Te... |
Contexte
“Certain fermier me déclare : «On ne peut pas vivre uniquement de végétaux, car ce n'est pas cela qui vous fait des os» ; sur quoi le voici qui religieusement consacre une partie de sa journée à soutenir sa thèse avec la matière première des os ; marchant, tout le temps qu'il parle, derrière ses bœufs, qui grâce à des os de végétaux, vont le cahotant, lui et sa lourde charrue, à travers tous les obstacles. Il est des choses réellement nécessaires à la vie dans certains milieux, les plus impuissants et les plus malades, qui dans d'autres sont uniquement de luxe, dans d'autres encore, totalement inconnues.
Il semble à d'aucuns que le territoire de la vie humaine ait été en entier parcouru par leurs prédécesseurs, monts et vaux tout ensemble, et qu'il n'est rien à quoi l'on n'ait pris garde. Suivant Evelyn, «le sage Salomon prescrivit des ordonnances relatives même à la distance des arbres ; et les préteurs romains ont déterminé le nombre de fois qu'il est permis, sans violation de propriété, d'aller sur la terre de son voisin ramasser les glands qui y tombent, ainsi que la part qui revient à ce voisin».” source
Il semble à d'aucuns que le territoire de la vie humaine ait été en entier parcouru par leurs prédécesseurs, monts et vaux tout ensemble, et qu'il n'est rien à quoi l'on n'ait pris garde. Suivant Evelyn, «le sage Salomon prescrivit des ordonnances relatives même à la distance des arbres ; et les préteurs romains ont déterminé le nombre de fois qu'il est permis, sans violation de propriété, d'aller sur la terre de son voisin ramasser les glands qui y tombent, ainsi que la part qui revient à ce voisin».” source