Les étrangers sont bien reçus en Amérique, parce qu’il y a assez de place pour tous ; et les habitans n’en sont point jaloux. Les loix les protégent assez, pour qu’ils n’aient besoin de l’appui d’aucun homme en place ; et chacun d’eux peut jouir en paix du produit de son industrie.
Mais s’ils n’apportent point de fortune, il faut qu’ils soient laborieux et qu’ils travaillent pour vivre.
 Benjamin Franklin, Vie de Benjamin Franklin (1791). copier la citation

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Auteur Benjamin Franklin
Œuvre Vie de Benjamin Franklin
Thème Amérique industrie
Date 1791
Langue Français
Référence
Note Traduit par Jean-Henri Castéra
Lien web https://www.atramenta.net/lire/vie-de-benjamin-franklin-ecrite-par-lui-m...

Contexte

“, et n’étant enfin propres à rien, jusqu’à ce qu’à leur mort, leurs biens ont été dépecés comme le cochon gentilhomme du nègre. Quant aux encouragemens que le gouvernement donne aux étrangers, ils ne sont réellement que ce qu’on doit attendre de la liberté et des loix sages. Les étrangers sont bien reçus en Amérique, parce qu’il y a assez de place pour tous ; et les habitans n’en sont point jaloux. Les loix les protégent assez, pour qu’ils n’aient besoin de l’appui d’aucun homme en place ; et chacun d’eux peut jouir en paix du produit de son industrie. Mais s’ils n’apportent point de fortune, il faut qu’ils soient laborieux et qu’ils travaillent pour vivre. Une ou deux années de séjour leur donnent tous les droits de citoyen. Mais le gouvernement ne fait point aujourd’hui ce qu’il pouvoit faire autrefois. Il n’engage plus les étrangers à s’établir, en payant leur passage, et leur donnant des terres, des nègres, du bétail, des instruments de labourage, ou en leur fesant aucune autre espèce d’avances.” source