La fleur de l’été est un parfum pour l’été, bien que pour elle-même elle ne fasse que vivre et mourir. Mais que cette fleur vienne à se flétrir, la plus vile ivraie en éclipsera la valeur.
 William Shakespeare, Sonnets de Shakespeare (1609). copier la citation

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Auteur William Shakespeare
Œuvre Sonnets de Shakespeare
Thème valeur parfum
Date 1609
Langue Français
Référence
Note Traduit par François-Victor Hugo
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Sonnets_de_Shakespeare_(trad._Hugo)

Contexte

“Ceux-là héritent légitimement des grâces du ciel et économisent les richesses de la nature. Ils sont les seigneurs et maîtres de leur visage, et les autres ne sont que les intendants de leur excellence.
La fleur de l’été est un parfum pour l’été, bien que pour elle-même elle ne fasse que vivre et mourir. Mais que cette fleur vienne à se flétrir, la plus vile ivraie en éclipsera la valeur. Car les plus douces choses s’aigrissent par l’abus, et les lis qui pourrissent sont plus fétides que les ronces.
* LXXXIV Quel charme et quelle grâce tu donnes à la faute, qui, comme le ver dans la rose odorante, fait tache à la beauté de ton nom florissant !” source